Quel gaz utiliser dans le brasage des métaux ?

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Dans le cadre du brasage à la flamme, cette dernière est produite par la combinaison d’ungaz combustible et d’un gaz comburant –l’oxygène principalement– pour améliorer la combustion. Une installation comportera donc une ou deux bouteilles de gaz liquide, selon qu’elle inclut une bouteille d’oxygène ou qu’elle utilise l’oxygène contenu dans l’air. Découvrez les gaz qui sont utilisés en brasage.

L’acétylène (C2H2)

Ce gaz de synthèse issu de la réaction du carbure de calcium avec l’eau est le plus utilisé en brasage, en raison de sa grande puissance, qui permet une montée en chauffe rapide et donc un gain de temps. La flamme oxyacétylénique va également permettre de chauffer une zone bien définie, ce qui limite le risque de déformation des pièces à assembler.

Température de combustion oxyacétylène : 3 100°c (2 400°c en aéro-acétylène)

Le propane (C3H8)

Issu de la purification du gaz naturel ou de la séparation des gaz de pétrole liquéfiés, le gaz propane est l’alternative à l’acétylène la plus facile à se procurer. Moins coûteux et moins polluant, il est aussi plus résistant au froid puisqu’on peut l’utiliser jusqu’à -44°C ! Il est privilégié dans le froid industriel car il permet une meilleure maitrise de la chauffe.

Température de combustion oxypropane : 2 830°c (1 980°c en aéro-propane)

Le propylène (C3H6)

Présent dans le gaz de ville, le gaz propylène (ou propène) est un mélange à la fois plus propre et plus économique. Ce gaz de synthèse réduit le risque de retour de flamme grâce à sa plus grande stabilité par rapport à l’acétylène. Sa pression en gaz est par ailleurs inférieure au propane, ce qui permet de réduire le volume à utiliser lors d’une opération de brasage.

Température de combustion oxypropylène : 2 870°c

Le butane (C4H10)

Issu comme le propane des GPL, le gaz butane présente l’inconvénient d’entrer en ébullition à 0°C. Son utilisation en extérieur est donc généralement proscrite. Sa pression est inférieure au propane. Son odeur caractéristique permet de le déceler très facilement.

Température de combustion oxybutane : 1 850°c

Le gaz naturel (CH4)

Aussi appelé gaz de ville en raison de sa distribution par le réseau GRDF, le gaz naturel est composé d’hydrocarbures gazeux constitués principalement de méthane, mais aussi d’éthane, de propane et de butane.

Il offre des performances calorifiques intéressantes :
Température de combustion oxygaz naturel : 2 730°c (1 750°c en aéro-gaz naturel)

L’hydrogène (H2)

L’hydrogène est l’élément chimique le plus abondant et le plus léger de notre univers ! Disponible de manière marginale à l’état naturel, le gaz hydrogène peut être produit à partir d’hydrocarbures mais aussi grâce à l’électrolyse de l’eau ; l’appareil décompose une molécule d’eau (H2O) en hydrogène (H2) et en oxygène (O) grâce au courant électrique.

Ce dernier procédé abouti à l’hydrogène vert lorsque l’électricité provient d’énergies renouvelables, jaune ou rose lorsque l’électricité provient de l’énergie nucléaire. On parle aussi d’hydrogène bas-carbone, car l’électrolyse de l’eau est un procédé de fabrication décarboné contrairement à l’utilisation d’énergies fossiles qui émettent 10 kg de gaz à effet de serre pour produire 1 kg de gaz hydrogène.

La flamme oxyhydrique atteint une température de combustion de 2 800°C. Elle est réputée neutre et conductrice.

Température de combustion oxyhybride : 2 800°c – Flamme conductrice – Flamme neutre